1. Pourquoi se former en club ?

Le Club de Plongée Chaurien (CPC) est une association qui vise à réunir des hommes et des femmes autour de leur passion commune : la plongée sous-marine.

La particularité de cette activité physique et sportive est d’être régie par un cadre réglementaire qui incite généralement le plongeur à s’insérer dans un cursus de formation évolutif.

En France, la plongée est régie par l’arrêté du 22 juin 1998 modifié, émanant du ministère chargé des sports. Il s’applique à la plongée de loisir en scaphandre autonome à l’air et exclus l’apnée, l’archéologie, la plongée sous-terraine, l’orientation subaquatique et la plongée aux mélanges gazeux (nitrox, trimix, héliox...).

2. Les formations au Club de Plongée Chaurien.

Le Club de Plongée Chaurien est Affilié à la fédération française de plongée sous marine (FFESSM), avec le n° d'agrément 08 11 0140.

Le club dispose d'une équipe d'encadrants bénévoles diplômés qui assurent les formations. Les cours s'organisent autour de séances hebdomadaires à la piscine de Castelnaudary, d'entraînements ponctuels à la fosse de Ramonville, de journées techniques en mer et de cours théoriques en salle.

Le CPC organise des formations aux niveaux de plongeur 1, 2, 3 ainsi qu'au secourisme. Le CPC propose également un support à ses adhérents pour préparer les niveaux d'encadrants : 4, 5, initiateur, moniteur, permis bateau.
(((Pour plus d'informations sur les prérogatives des différents niveau, lire ci-dessous))).

Au delà des formations techniques à la pratique de la plongée, le club sensibilise ses adhérents au milieu marin grâce à des activités telles que l'apnée, la biologie sous-marine, la photo sous-marine...

 3. Les niveaux de plongeurs.

En France le ministère chargé des sports reconnaît, dans l’arrêté du 22 juin 1998 modifié, cinq niveaux de plongeurs, référencés P1 à P5, et cinq niveaux d’encadrement, de E1 à E5.

Les niveaux s’inscrivent dans la logique d’évolution de compétences suivante :

- le plongeur niveau 1 (P1) est encadré dans l’espace médian (20 mètres). Ce premier niveau vous permettra d’explorer les fonds marins à l’aide d’un guide, avec toutes les connaissances nécessaires pour assurer votre propre sécurité et confort : aisance, recevoir de l’assistance, se servir du gilet...

- le plongeur niveau 2 (P2) dispose d’une autonomie relative dans l’espace médian (20 mètres) et peut évoluer dans l’espace lointain (20 à 40 mètres) s’il est encadré. Ce niveau vous permet de plonger en autonomie avec d’autres plongeurs qui ont au moins le même niveau jusqu’à 20 mètres et de vous rendre, accompagné d’un guide, jusqu’à 40 mètres à la conquête des épaves, des tombants...

- le plongeur niveau 3 (P3) est autonome jusqu’à 60 mètres. Vous atteignez le plus haut niveau technique de plongée en accédant à une autonomie toute profondeur jusqu’à 60 mètres, sans pour autant effectuer le moindre encadrement. Il s’agit pour vous de vous adonner à votre passion, en toute confiance et en toute liberté, sans l’obligation d’avoir un directeur de plongée avec pour cela des capacités techniques adéquates.

- le plongeur niveau 4 (P4) est autonome jusqu’à 60 mètres, mais est aussi guide de palanquée et encadre des débutants, P1, P2.

- le plongeur niveau 5 (P5) est directeur de plongée en milieu naturel uniquement pour des plongées d’exploration.

La FFESSM a mis en place un cursus spécifique jeunes plongeurs (8-14 ans) avec les qualifications suivantes :
- plongeur de bronze
- plongeur d’argent
- plongeur d’or

4. Les niveaux d'encadrants.

Comme pour les niveaux de plongeurs, il existe cinq niveaux d’enseignement :

- l’encadrant de niveau 1 (E1) est un plongeur P2 majeur titulaire du brevet d’initiateur. L’E1 peut assurer des baptêmes et formations P1 dans l’espace proche (0-6 mètres). Il peut être directeur de plongée en milieu artificiel.

- l’encadrant de niveau 2 (E2) est un plongeur P4 titulaire du brevet d’initiateur. L’E2 peut assurer des baptêmes et formations P1 P2 dans l’espace médian (0-20 mètres).

- l’encadrant de niveau 3 (E3) est un moniteur premier degré : MF1 ou BEES1. L’E3 peut assurer des baptêmes et formations P1 à P5 dans l’espace lointain (0-40 mètres). Il peut être directeur de plongée.

- l’encadrant de niveau 4 (E4) est un moniteur deuxième degré : MF2 ou BEES2. Formateur d’initiateurs et de moniteurs 1er et 2eme degrés. Il peut enseigner au-delà de l’espace lointain.

- l’encadrant de niveau 5 (E5) est un moniteur troisième degré : BEES3. Reconnus expert de la discipline.

5. Au-delà de la technique de plongée.

Les qualifications de plongeurs vont donner accès à l’exploration sous marine pour :
- découvrir un milieu riche. Les mers et les océans sont peuplés de multiples variétés de flore et de faune sous-marine.
- vivre une aventure. La magie de la plongée se situe probablement dans sa capacité à émouvoir une nouvelle fois le plus aguerris des plongeurs.
- grandir en s’ouvrant à des techniques et des compétences faisant la part belle à la connaissance de soit et à l’entre aide.

Au-delà des qualifications techniques une large palette de spécialités peuvent être pratiquées :
- Le snorkeling. La randonnée en palme/masque/tuba consiste à explorer des fonds peu profonds depuis la surface. L’espace proche fortement éclairé grouille de vie. Cette activité est la plus accessible car peu onéreuse et techniquement simple.
- La biologie sous-marine. Se promener sous l’eau peut être plus qu’une promenade si vous désirez en savoir plus sur la faune et la flore sous-marine. La biologie sous-marine consiste à identifier les espèces et observer leurs modes de vies.
- La photo-vidéo sous-marine. La plupart des plongeurs veulent faire partager leur passion. L’arrivée sous le marché d’appareils photo numériques avec caissons sous-marins à tarifs accessibles à démocratisé cette activité.
- La plongée de nuit. Découvrir les fonds sous-marins de nuit permet de voir les sites de plongées avec une autre point de vue et est riche en émotions. Les espèces changent radicalement de comportement à la tombée de la nuit.
- La plongée sous-terraine. Cette spécialité très exigeante ouvre le plongeur à la découverte du monde minéral caché sous nos pieds. Le spéléonaute visité des cavités inondées et fait appel à des techniques et matériels spécifiques. Attention cette activité requiert une formation ouverte à des plongeurs expérimentés.
- La plongée sous glace. Les techniques de cette activité sont similaires à celles utilisées dans le cadre de la plongée spéléo. Cette spécialité se pratique généralement en zone montagneuse et permet de voir la glace traversée par la lumière.
- L’archéologie. De nombreux vestiges historiques parsèment les étendues d’eau. Cette activité est régie par la réglementation sur la protection du patrimoine historique.
- La plongée aux mélanges. Cette activité est à la mode notamment dans les pays anglo-saxons. Le principal gaz utilisé est le nitrox, c’est un mélange gazeux oxygène azote qui contient un pourcentage d’oxygene supérieur à l’air. Cette technique permet soit d’allonger le temps de plongée sans palier et/ou de réduire la durée de décompression.
- Un certain nombre de sports subaquatique sont connexes à la plongée et peuvent être pratiqués au sein de la FFESSM : nage avec palme, orientation subaquatique, nage en eaux vives, apnée, tir sur cible, hockey subaquatique...

Le CPC est un cadre qui permet à ses adhérents de se regrouper en fonction des bonnes volontés et de s’appuyer sur les organes connexes (comité départemental, régional et structures spécialisées...).